Pour lutter contre les problèmes de batterie de smartphone en plein déplacement, OneFlash a développé un réseau de mini-stations de recharge en libre-service. Une solution qui vient de séduire Kima Ventures, le fonds cofondé par Xavier Niel, ainsi que des business angels reconnus. Parmi eux figure Julien Callede, cofondateur de Made.com, et Bernard Mourad, cofondateur de Loopsider et chairman de OneFlash.
OneFlash a été lancée il y a deux ans au sein du Fighter Program de Station F. Elle a ensuite rejoint l’incubateur HEC avant de faire son entrée dans la sélection des 40 sociétés les plus prometteuses de cet incubateur : le Future 40. Un parcours qui témoigne de son succès fulgurant puisque malgré sa jeune existence, la startup est déjà devenue le leader français dans la mise à disposition de stations de batteries portables.
Un objectif de 1500 bornes pour 2023
Le 27 octobre 2022, OneFlash a annoncé avoir levé 3 millions d’euros de fonds pour accélérer son développement en France et en Europe. Grâce à cette nouvelle récolte, la startup compte d’abord augmenter son nombre de bornes. Actuellement, ce sont 400 bornes comprenant entre 6 et 48 batteries qui ont été installées chez des clients comme Leroy Merlin, Ikea, Carrefour, Casino ou Decathlon. Cette pépite de l’Enertech entend arriver à 1500 bornes en 2023, en équipant notamment des hôtels, des parcs d’attractions, des hôpitaux ou des stades. Sa solution pourra ainsi être utilisée pendant la Coupe du monde de rugby 2023 et les JO de Paris en 2024. Elle compte également s’implanter aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne, mais aussi accélérer son recrutement en passant de dix à une vingtaine de salariés.
Un modèle win-win pour OneFlash et pour ses clients
“La possibilité de recharger son portable en situation de mobilité est devenue un facteur-clef de l’expérience client dans de multiples secteurs (retail, événementiel, restauration, hôtellerie, administration…). OneFlash a démontré en à peine 2 ans sa capacité à proposer une solution efficace, rentable, techniquement fiable, et ‘win-win’ pour nos clients, qui a déjà séduit de grands groupes. C’est donc avec enthousiasme que nous accueillons de nouveaux investisseurs pour accélérer encore notre développement en France comme à l’étranger”, ont expliqué dans un communiqué Lucas Di Franco, cofondateur et CEO, et Bernard Mourad.
Cité par Les Échos, ce dernier souligne le modèle B2B innovant de la startup française par rapport à ses rivales étrangères, notamment chinoises. En effet, c’est le client chez qui la borne est installée qui reverse un loyer tous les mois à OneFlash, puisque la possibilité de recharger sa batterie sur place permet d’augmenter le temps passé en boutique par le client. Pour ce dernier, l’utilisation de la batterie est gratuite : “C'est un modèle gagnant pour tout le monde et OneFlash est le seul à l'avoir adopté dans ce secteur”.